Voici un légume qui colle bien à notre époque de récession. Le chou rave est un aliment de guerre au même titre que le rutabaga et le topinambour. Signe des temps, il y en avait plein au marché ce dimanche, du côté des petits maraîchers. Je n'en avais jamais mangé ni même vu avant.
Il s'agit d'une variété de chou de la famille des brassicacées, également connu sous le nom allemand de Kolnrabi. Il est très consommé en allemagne et dans les pays de l'Est. Chez nous, moins. Il existe différentes couleurs : blanc, vert pâle ou violet. Comme le navet dont il possède un peu la saveur. Il se déguste cru ou cuit. Je n'ai pas essayé cru cela ne me disait trop rien mais il paraît que râpé et assaissonné façon celéri rave rémoulade c'est très bon. La prochaine fois, peut-être. Les fanes se mangent aussi, il suffit de les cuire comme des épinards. En version cuite, le chou rave se prête à toutes les recettes : poêlé, en gratin, purée ou mijoté. Moi je l'ai essayé en soupe. C'est extra, j'ai mis les fanes avec, ça fait une jolie couleur verte et c'est très bon. Il n'a pas l'odeur du chou quand il cuit (un super avantage) et pas du tout le goût qui est un peu âpre comme celui du navet, en plus poivré. Mais c'est peut-être moi qui ait abusé du moulin...
Voilà donc un nouveau légume oublié retrouvé au marché, très bon et pas cher du tout (1,20€/kg).
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