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Le poulet aux épices de la vilaine grand-mère de Vida (Des vies d'oiseaux Véronique Ovaldé L'Olivier)

Dans son très séduisant nouveau roman Des vies d'oiseau (voir mon coup de coeur) la cuisine de la grand-mère de Vida est évoquée ....et ça rappelait à Vida le poulet aux épices de sa grand-mère, allez savoir pourquoi sa vilaine grand-mère faisait ce merveilleux poulet aux épices... Il est dit qu'elle le cuisinait avec de l'alcool de sauge. Et puis aussi qu'elle le servait avec du potiron ...quelque chose d'orange et d'un peu doucereux.... Et Vida de soupirer, perdue dans ses pensées :  qui aurait la recette du poulet aux épices de sa vilaine grand-mère?

Alors la voici la recette de la grand-mère de Vida. Enfin, celle que j'imagine lui plaire. Je n'ai pas mis d'alcool de sauge car je ne connais pas. Pour le potiron, ce n'est pas la saison alors la patate douce (orange et tendre)  fait très bien l'affaire. Et comme tout le monde préfère la cuisse dans le poulet je n'ai mis que des pilons mais le haut de cuisse est accepté.

Pour 4 : Dans un bol je mélange une cuillère à café rase de tous ces épices en poudre : gingembre, coriandre, cumin, curcuma. J'ajoute une pointe de piment rouge en poudre, une grosse pincée de sel et une cuillère à café bombée de sucre en poudre. Je verse cinq cuillères à soupe d'huile et je mélange. Je roule huit pilons de poulet (Label Rouge) dans cette sauce, je les masse bien et je les place dans un grand plat qui va au four. Je verse le reste de sauce dessus. Je couvre d'un film alimentaire et je garde au frigo une nuit. Le lendemain je préchauffe mon four th 180°/200°. J'épluche au couteau économe deux ou trois patates douces. Je les coupe en gros morceaux et je les répartis autour des pilons de poulet. Je verse un fond d'eau dans le plat, j'ajoute une badiane et j'enfourne pour 45 minutes. En milieu de cuisson, j'ajoute de l'eau et j'arrose poulet et patates douces de sauce. Je sers chaud arrosé de jus épicé avec un riz blanc. Miam.

Il est très bon et tout simple à faire ce poulet aux épices. Chacun dose le piment selon son goût, on peut aussi ne pas en mettre du tout. Vida l'aurait aimé ?....

Votre avis m'intéresse !!!  

Oeufs brouillés et sandwiches à la laitue

La cuisine anglaise traditionnelle est mise à l'honneur par Anne Martinetti dan son délicieux livre "Alimentaire mon cher Watson !" (Chêne). Il manque juste ma recette préférée : celle des oeufs brouillés escortés de leur petits sandwiches à la laitue. La recette de mes brunchs paresseux. La voici :

Pour deux :

Pour un sandwich à la laitue : tartiner 2 tranches de pain de mie complet super moelleux (après avoir ôté les bords) de moutarde anglaise Collman (à défaut Savora). Ajouter deux belles feuilles de laitue ciselées sur une tranche de pain et quelques gouttes de sauce Worcestershire et refermer avec l'autre tranche. Envelopper serré dans du film alimentaire et réserver au frais au moins 1 heure. (compter un sandwich par personne). Au moment de servir, enlever le film alimentaire et couper en deux en diagonale avec un couteau à pain.

Pour les oeufs brouillés : Faire fondre une noix de beurre dans une casserole, casser un à un cinq oeufs dans la casserole, saler et poivrer, mélanger au fouet puis remuer à feu doux sans arrêt jusqu'à obtenir la consistance crémeuse souhaitée. En fin de cuisson ajouter soit du parmesan râpé, soit une cuillère de crème fraîche, soit des petits morceaux de saumon fumé ou de la ciboulette ciselée. Nature c'est très bon aussi. Servir chaud avec les petits sandwiches à la laitue. Bon brunch !  
  

Patiya Kari et ladies fingers (poulet au curry et okras)

Dans le succulent nouveau roman de Martin Suter, le Cuisinier, (voir coups de coeur de mai) lorsque Maravan invite à dîner pour la première fois la jolie Andrea, il lui prépare un Patiya Kari avec des ladies fingers pour la séduire. Cela a l'air très bon et... très efficace. Mais dans le cahier de recettes en fin du livre, celle-ci n'y figure pas, donc je me suis mise aux fourneaux et la voici : 

Pathiya kari et ladies's fingers 

Pour 2 personnes :

300 g de blancs de poulet

25 cl de crème de coco

2 cuill à soupe d’huile de coco

300 d’okras (ladie’s fingers)

100 g de riz basmati

Mélange d’épices : 10 feuilles de calioupé (feuilles de curry), ½  cuill à café de piment rouge en poudre, une ½ cuill à café de poivre noir en grains, 3 graines de cardamome écrasées, une cuill à soupe de graines de cumin, une cuill à café de graines de fenurec, une cuillère à soupe de graines de coriandre, une cuill à café de graines de moutarde, une cuill à soupe de curcuma en poudre, un petit morceau d’écorce de cannelle, 30 g de beurre.

 

(photo : feuilles de calioupé et okras, nommés gombos en Afrique)

 

La veille

. Faire fondre le beurre dans une poêle et y mettre à revenir le mélange d’épices. Remuer. Quand les épices sont bien grillés (pas cramés!!), les verser dans le bol du mixer et réduire le tout en une poudre fine. Réserver une nuit dans un récipient hermétique.

 

Le jour même :

. Remplir une casserole d’eau salée et la porter à ébullition. Verser le riz et cuire 12 minutes.

. Dans une sauteuse verser les épices et le lait de coco. Faire chauffer à feu doux en mélangeant pendant cinq minutes. Filtrer au chinois (passette pointue) et remettre la sauce lisse obtenue dans la sauteuse puis sur feu doux. Ajouter le poulet coupé en morceaux. Saler. Cuire 6 à 8 minutes en remuant de temps en temps.

. Laver et essuyer les okras. Les débiter en grosses rondelles. Les ajouter au poulet 2 à 3 minutes avant la fin de cuisson. (Ne pas cuire trop les okras sinon ils deviennent gluants). Mélanger délicatement.

.Egoutter soigneusement le riz. Saler et ajouter une noix de beurre.

.  Servir le Patiya Kari chaud avec le riz.

Vous pouvez remplacer les okras par des courgettes coupées en petits cubes ou du concombre. Bien sûr, vous pouvez remplacer le mélange d'épices par un curry acheté tout prêt, mais cela n'a rien à voir !!!

Quant à vous dire si cela fait de l'effet... Oui!!!.. Comme tous les bons petits plats préparés avec amour. 

Mes petits biscuits de lecture

Photo : version

aux pépites de

chocolat.

Quand je lis ailleurs que dans mon lit le soir, j'aime le confort d'un vieux fauteuil, le silence, une tasse de café très allongé ou de thé bien chaud et quelques bons biscuits à grignoter. Pas vous ? Je connais plein d'adresses où acheter de succulents biscuits.Mais en bonne gourmande j'ai mis

au point ma recette et j'avoue que ce sont mes préférés ! Le week-end, je m'installe douillettement avec un bon roman et ces miettes sablées. Elles font partie de mon plaisir de lire. Essayez, vous verrez...

Ils sont très faciles à faire mes petits biscuits de lecture :

Dans le bol du mixer versez 300 g de farine, une cuillère à café de fleur de sel, 100 g de sucre et 150 g de beurre coupé en morceaux. Mélangez. Ajoutez un oeuf entier et une cuillère à soupe d'eau de fleur d'oranger. Mélangez à nouveau et mettez en boule. Enveloppez sous un film alimentaire et hop ! au frigo une heure.

Sortez la boule de pâte du frigo et ôtez le film plastique. Laissez la pâte se réchauffer un peu pour qu'elle soit souple à travailler. Préchauffez le four chaleur tournante à 210°. Recouvrez la lèche frite avec une feuille de papier cuisson. Etalez la pâte au rouleau sur le plan de travail légèrement fariné et sur 2 cm d'épaisseur. Pas plus, pas moins.

A l'aide d'un emporte-pièce de votre choix (rond dentelé, fleur, coeur, etc.) de 6 cm de diamètre, découpez des formes de pâte et déposez-les sur la feuille de papier cuisson. Délayez un jeune d'oeuf avec une cuillère à soupe d'eau de fleur d'oranger et badigeonnez les biscuits au pinceau. Enfournez pour 10 à 12 minutes. 

Récupérez les chutes de pâte, mettez les en boule et formez de nouveaux biscuits jusqu'à épuisement de la pâte. Vous devez pouvoir en faire une bonne trentaine. 

Les biscuits doivent être dorés mais pas carbonisés ! Alors, on surveille la cuisson.  C'est meilleur le lendemain alors, on les planque...

Parfois je mets peu de sucre dans ma pâte, 50g, et je tartine mes biscuits d'une excellente confiture de framboises sans pépin. Waouh !!

 Délicieuse lecture !
 

  

Le corn bread (pain de maïs)

Dans les deux formidables romans que j'ai adoré dévorer en ce début d'année, Mississippi de Hillary Jordan (Belfond) et Un pied au paradis de Ron Rash (Editions du Masque) le pain de maïs s'invite régulièrement au détours des pages et me donne faim.  Aliment de base de la vie rurale du sud des USA jusqu'à la fin des années 50, le corn bread (pain de maïs) se mettait à table dès le petit déjeuner  jusqu'au dîner : "j'ai retiré le pain de maïs du four puis j'ai préparé une assiette de chili" (Mississippi) "le pain de maïs croustillant avait la consistance douce et moelleuse d'un gâteau" (un pied au paradis).

Moi aussi j'ai eu envie de goûter au pain de maïs chaud. J'ai cherché des recettes et j'ai fais des tests. Voici ma recette préférée, ce pain de maïs est un délice chaud avec du jambon cru, des oeufs brouillés et une salade ou avec du fromage blanc et de la confiture.

Ma recette de pain de maïs :

Dans un saladier, mélanger 200 g de farine avec 200 g de semoule de maïs, un sachet de levure chmique, une cuillère à café de sel et une cuillère à soupe de sucre en poudre.

Dans un autre saladier fouetter 30 g beurre fondu avec 2 oeufs et 35 cl de lait. Verser ce mélange petit à petit dans le premier saladier sans cesser de mélanger. La pâte est liquide, c'est normal. La verser dans un moule à cake beurré de 24 cm de long.

Enfourner dans un four préchauffé à 190° pendant 45 à 50 minutes. Le pain de maïs est cuit quand la lame d'un couteau plantée au centre ressort propre.

Et voilà !  C'est idéal pour le brunch... Et, même nature c'est super bon.

           
Oeufs tomates confites - Fromage blanc ciboulette - Confiture d'oranges
  

Qu'en pensez-vous ?? C'est Miam, non ?